Le mécanisme de l’oubli : mieux comprendre l’Ebbinghaus (première partie)
L’apprentissage est une fonction naturelle et nécessaire dans toute vie humaine. Cependant, plus on grandit, plus on a de difficulté à retenir de nouvelles informations. Ce phénomène, appelé « désapprentissage », est dû à une baisse de mémoire immédiate et une perte de mémoire à long terme. En effet, quand on apprend quelque chose, notre cerveau s’active et consigne cette information dans notre mémoire. À un moment donné, cette information sera remplacée par une nouvelle information et ainsi de suite. Cependant, notre mémoire à long terme est relativement limitée. Elle ne permet pas de retenir l’intégralité des informations que l’on apprend. Ainsi, notre cerveau est obligé d’effacer certaines informations pour enregistrer d’autres. Cette perte des souvenirs à long terme est due à l’oubli nécessaire au développement de la mémoire à long terme .
Pour comprendre le phénomène de l’oubli, il faut d’abord comprendre comment apprend-on. L’apprentissage s’effectue par association d’idées, c’est-à-dire qu’en apprenant une chose, on apprend automatiquement une autre chose. On peut donc dire que l’apprentissage est un processus d’association d’idées. Cependant, si lors d’un apprentissage nous n’associons pas de façon pertinente deux idées, nous ne pourrons pas nous souvenir de cette information .
1. Le principe de la courbe d’Ebbinghaus
Pour comprendre ce phénomène, il est nécessaire de connaître le principe de la courbe d’Ebbinghaus. Le psychologue allemand Hermann Ebbinghaus a développé cette courbe afin d’observer l’effet de la fréquence sur la mémorisation et les oublis. Le principe est le suivant : plus on répète une information, plus elle sera mémorisée et plus elle sera facilement retenue. La première fois que l’on apprend cette information, elle est mémorisée à l’état de trace. On se rappelle d’elle pendant quelque temps, puis elle disparaît. Si on la rappelle à ce moment-là, elle sera mémorisée à nouveau mais pour une courte durée. Lors d’un troisième apprentissage, cette information sera mémorisée encore plus facilement et donc restera dans notre mémoire plus longtemps. Le principe de la courbe d’Ebbinghaus permet de comprendre que plus on répète une tâche, plus elle est facilement pratiquée.
Pour illustrer le phénomène de l’oubli, il est possible de prendre un exemple simple. On se souvient plus facilement d’une liste de 10 mots que d’une liste de 50 mots. La raison est simple : lorsque l’on apprend une liste de 50 mots, on ne les répète pas suffisamment souvent. Lorsque l’on a répété une liste de 10 mots, elle se trouve dans la zone de mémoire sélective, puisque nous nous en souvenons très facilement.
Le principe de la courbe d’Ebbinghaus peut servir à comprendre ce qui se passera si l’on apprend les choses trop rapidement. Si l’on répète une nouvelle information, elle se trouvera dans la zone de mémoire sélective. Si l’on apprend à une vitesse trop rapide, elle sera mémorisée pendant une courte durée et lorsqu’on veut la rappeler, elle aura déjà été oubliée.
Voici les étapes à suivre pour bien apprendre :
- 1. Se fixer un objectif clair et précis ;
- 2. S’entraîner avec des exercices variés qui permettent d’atteindre l’objectif choisi ;
- 3. Répéter l’exercice le plus possible (ne pas faire plus de 5h d’études par jour) ;
- Répéter l’exercice le plus souvent possible (chaque jour) ;
- Diviser les études en deux fois : une première fois pour comprendre et une seconde fois pour mémoriser.
Répéter l’information avec du temps entre chaque session. Pour un résultat optimal, il faut une semaine de répétition avant de pouvoir mémoriser. À ce moment-là, l’information se trouve dans la zone de mémoire sélective et nous pouvons la répéter de temps en temps pour qu’elle reste dans la mémoire longue.
Pour favoriser le conditionnement, il faut imaginer sa future vie professionnelle et penser aux situations que l’on pourra rencontrer dans notre futur métier. Ensuite, il faut imaginer ce que l’on fera en cas de problème et comment on le résoudra. Le but est de se « préparer » à toutes les situations qui peuvent se présenter dans la vie professionnelle.
Dans sa classification des processus cognitifs, Baddeley propose une distinction entre trois mémoires à court terme appelées aussi mémoire éphémère :
Ces trois mémoires sont interdépendantes et régissent les différentes activités cognitives. Le stockage dans la mémoire centrale exige que l’on conserve une trace de l’information dans les zones de stockage de la mémoire à court terme.
La mémoire sémantique est la capacité à retenir des informations générales telles que des noms, des dates, des adresses, etc. Cette mémoire est le résultat du conditionnement et se trouve donc dans la mémoire à court terme.
La mémoire phonologique est la capacité à retenir des informations par le biais de la voix ou de la musique. Elle est liée à l’apprentissage par l’audition.
La mémoire visuelle est la capacité à retenir des informations par le biais de la vue. Elle est liée à l’apprentissage par la vision.
La mémoire de travail est la capacité à retenir des informations en les manipulant mentalement. Elle est liée à l’apprentissage par la voix et par la pensée.
2. Comment faire pour mieux mémoriser ?
1. Choisir un support adapté
Pour mieux mémoriser, il faut choisir le bon support (texte, image, graphique, etc.) et ce dernier doit être approprié à la tâche à effectuer. Il faut donc s’assurer que les mots sont compréhensibles et qu’ils correspondent bien à la tâche à effectuer.
2. Mettre en place une stratégie de travail
Pour mieux vous souvenir des choses, il est conseillé de les mémoriser en les répétant plusieurs fois. Il est également important de se remémorer l’information souvent , mais pas trop. Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de New York, il est préférable de se remémorer une information à intervalles réguliers et non toutes les heures ou après plusieurs jours.
3. Se reposer
Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Californie, le sommeil permet à l’esprit de se reconstruire et de stocker de nouvelles informations. Il est donc important de dormir suffisamment pour bénéficier d’une bonne mémoire.
Repasser sur ce qu’on a appris
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Leeds révèle que l’on peut se souvenir davantage d’informations en revoyant ce qu’on a appris. Il est donc préférable de relire des informations déjà apprises.
Ne pas être stressé
Le stress nuit à la mémoire. Pour mieux retenir les choses, il est donc important de se détendre et d’être au calme.
Ne pas manger trop gras ou trop sucré
Manger des aliments sucrés ou gras diminue la capacité de stockage des informations . Il est donc préférable de se restreindre sur les plats trop riches en graisses ou en sucre.
3. Sensibiliser la mémoire à un contenu à enseigner
Une des méthodes les plus efficaces pour apprendre quelque chose consiste à l’associer avec un autre contenu. Il est donc préférable d’utiliser différentes stratégies d’apprentissage afin de retenir le maximum de choses.
Comment se souvenir de quelque chose dans l’avenir ?
Pour savoir ce qui se passera dans l’avenir, il est important de pouvoir se souvenir de ce qui aura été fait dans le passé. Vous venez de passer un entretien pour un emploi et vous voulez savoir si vous l’aurez ou pas. Comment faire pour savoir si vous aurez le poste ? L’avenir est fait de choix, c’est pourquoi il est important de faire des choix bien réfléchis.
Apprendre à mémoriser le futur
Pour avoir une bonne mémoire pour le futur, il est important d’être à l’écoute. Il faut donc être attentif aux informations qui sont transmises à travers les médias que vous avez sélectionnés pour leurs pertinences ou les autres personnes qui nous entourent.
Savoir comment se souvenir dans l’avenir
Pour garder en mémoire des événements à venir dans le futur, il est important de savoir se souvenir de ce qui s’est passé dans le passé. Savoir comment on a mémorisé des événements passés permet d’avoir confiance en soi.
Mémoriser un événement dans le futur
Pour pouvoir garder en mémoire un événement qui aura lieu dans le futur, il faut s’être préparé. Pour se préparer, il faut s’informer sur l’événement qui aura lieu. Il y a deux choses à faire pour mieux mémoriser les événements dans le futur.
Se renseigner sur l’événement
Pour mieux mémoriser l’événement qui aura lieu dans le futur, il est important de faire un tour de la ville où se déroulera l’événement. Une fois le lieu repéré, il est important de chercher des informations sur l’événement.
S’organiser
Pour mieux garder en mémoire un rendez-vous dans le futur, il est important de s’organiser en amont. Il faut donc organiser son emploi du temps afin de pouvoir se consacrer à ce rendez-vous qui aura lieu dans le futur.
Mémoriser son emploi du temps dans le futur n’est pas aussi simple qu’on le croit.
Il faut noter toutes les informations relatives à son travail, ses rendez-vous, les détails importants afin de ne pas se tromper. Ceux qui sont amenés à utiliser des tablettes tactiles doivent impérativement avoir une solution pour afficher leur emploi du temps dans le futur. Pour cela, ils ont la possibilité de télécharger gratuitement un agenda en ligne et même d’ajouter leurs propres notes personnelles.
L’emploi du temps en ligne peut se présenter sous forme d’une application mobile
Pour pouvoir mieux garder en mémoire son emploi du temps dans le futur, il faut anticiper les choses. Il faut donc organiser ses journées de la façon dont on souhaite. Selon les jours de la semaine, on pourra programmer nos activités différemment.
S’inspirer du passé
Pour garder en mémoire un rendez-vous dans le futur, il est important de repenser à tous les rendez-vous que l’on a déjà eu. Pour ce faire, il suffit de se souvenir des jours et des heures où l’on se rendait à tel ou tel endroit.
Ainsi, pour se rappeler les détails de ces rendez-vous, il faut noter un maximum de détails : le lieu, l’horaire, la personne avec qui on avait rendez-vous… Si on a du mal à se souvenir du nom des gens qu’on doit retrouver, il est conseillé de faire une recherche sur Internet. Cela permettra de retrouver les coordonnées de toutes les personnes avec lesquelles l’on s’est déjà rencontré.
L’emploi du temps devient un outil qui peut être intégré à des applications de gestion de vie quotidienne
Certaines applications sont destinées à la gestion du quotidien. C’est le cas notamment d’applications comme Todoist ou encore Any.Do. Ces applications permettent de gérer ses activités de la façon dont on le souhaite.
Toutefois, il y a des logiciels spécifiques qui sont destinés à se faire tout seul son emploi du temps. C’est le cas notamment de la version payante de Timely, l’application gratuite étant plutôt destinée aux élèves ou encore à ceux qui ont des difficultés à gérer leur emploi du temps.