Le digital outsourcing : le nouveau mode de travail dans les entreprises
L’outsourcing est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur. Les entreprises n’hésitent plus à recourir à ce mode de gestion pour leurs activités, car il permet de réduire leurs frais tout en accélérant leur développement. Dans la même veine, un nouveau type d’outsourcing est apparu ces dernières années : le digital outsourcing. Ce dernier consiste à externaliser la création et l’exploitation d’un site web ou d’une application mobile à une agence spécialisée de production de contenus.
Le digital outsourcing consiste à confier la création ou l’entretien d’un site web ou d’une application à une agence spécialisée de production de contenus. Ce mode de gestion est apparu ces dernières années et semble répondre aux attentes des entreprises. En effet, tout comme ledigital marketing, le digital outsourcing permet de se développer de manière rapide tout en réduisant les frais.
Par exemple : pourquoi externaliser la création d’un site web ?
Le digital outsourcing est particulièrement intéressant pour les entreprises qui souhaitent se développer sur internet et élaborer une stratégie web efficace. En effet, l’entreprise ne dispose pas nécessairement des compétences nécessaires pour mettre en place un site web de qualité. L’agence de création de sites web possède des connaissances et des compétences en matière de développement web, d’ergonomie, de design et de marketing digital.
Le digital outsourcing permet de dégager du temps pour l’entreprise. En effet, la création d’un site web ou d’une application nécessite des compétences pointues, ce qui demande un temps et des ressources importantes. L’externalisation de la création d’un site web à une agence spécialisée permet à l’entreprise de se concentrer sur son activité principale.
1. Le digital et l’importance de l’apprentissage continu
Devenir un digital native, c’est-à-dire un individu qui bénéficie de l’accès à l’ensemble des équipements et à l’ensemble des services liés au digital, est un avantage considérable pour les entreprises. Il permet aux employés de maîtriser les nouvelles technologies et d’être ainsi plus efficaces dans leur travail. Il est nécessaire pour les employés de se former en continu afin de s’adapter aux nouveaux moyens de communication mis à la disposition des consommateurs.
Le digital est un secteur en plein essor qui a des retombées positives sur le pouvoir d’achat et qui augmente les marges des entreprises. En effet, le digital est présent dans tous les métiers et couvre toutes les étapes de la vie d’une entreprise : depuis sa communication jusqu’à ses ventes, en passant par sa stratégie digitale, sa formation, son service client et sa communication digitale.
L’environnement numérique est donc de plus en plus important dans l’exercice des activités économiques et ne pas s’y intéresser est une faute. Le digital peut être vu comme une opportunité pour la création d’emplois et la croissance. Il permet à une entreprise de se développer à l’international, d’être présente sur les réseaux sociaux, de rester proche de ses clients et de bénéficier d’une image positive.
2. Le digital et l’effectivité de la formation
Le digital se démocratise de plus en plus dans la formation. De plus en plus d’établissements scolaires comprennent l’importance du digital afin de permettre aux élèves d’avoir une formation qui leur soit utile dans la vie active. En effet, l’utilisation des nouvelles technologies sont indispensables pour les jeunes et adultes afin qu’ils puissent rester compétitifs dans un monde où le digital prend une place de plus en plus importante.
L’enseignement des métiers du digital est une des priorités de la formation professionnelle. Ce nouvel enjeu est important pour les jeunes qui désirent avoir une bonne insertion professionnelle. De plus, l’utilisation des nouvelles technologies est indispensable pour être compétitif dans le monde actuel.
La formation passe donc par l’utilisation des nouvelles technologies et pas seulement lors de cours. De plus, le digital permet aux élèves de s’exprimer de la même manière que les professionnels du secteur. Ainsi, grâce aux nouvelles technologies, les élèves vont pouvoir s’exprimer sur leur formation, créer et produire du contenu.
Le digital permet aussi un meilleur apprentissage. En effet, grâce à la réalité augmentée et à la 3D, les élèves vont être amenés à développer de nouvelles compétences afin de se sentir acteurs de leur formation. Les outils numériques favorisent l’apprentissage par l’expérimentation et l’immersion au sein d’un environnement virtuel.
Les élèves pourront ainsi acquérir de nouvelles compétences et acquérir une maîtrise de l’outil numérique.
Enfin, les outils numériques permettent une plus grande interaction entre les élèves, entre les enseignants et avec les partenaires de la formation.
Le digital dans la formation professionnelle
Les réformes en cours au sein de la formation professionnelle vont dans le sens de l’utilisation des nouvelles technologies .
Le décret du 26 juin 2016 dit « décret sur la formation professionnelle tout au long de la vie » prévoit, notamment, l’obligation pour les entreprises d’avoir un espace numérique de formation.
De plus, l’article 24 de la loi n° 2014-811 du 6 août 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale prévoit que les Pôles de compétitivité doivent avoir recours aux technologies numériques en matière de formation, afin de maximiser l’efficacité des actions qu’ils mènent et de favoriser leur diffusion et leur appropriation par les entreprises, notamment par la création d’espaces numériques de formation.
Dans ce sens, l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé), dans son programme de travail 2016-2017, a présenté un programme de travail sur les digital natives et la transformation numérique des métiers. La mise en place d’un groupe de travail thématique a permis d’identifier un certain nombre de problématiques, qui ont été examinées au cours d’ateliers organisés avec les représentants des acteurs concernés.
Pour répondre à ces enjeux, le groupe de travail a défini deux orientations stratégiques :
– l’hypothèse numérique : il s’agit de permettre aux entreprises d’intégrer les technologies numériques dans leurs pratiques quotidiennes. Cela implique que les entreprises soient sensibilisées à l’utilisation des outils numériques et que les acteurs de la formation et de l’insertion accompagnent leur déploiement dans les entreprises ;
– l’hypothèse des compétences : il s’agit de créer un cadre de concertation permettant aux différents acteurs de se rencontrer afin d’identifier et de mutualiser les évolutions professionnelles, en particulier celles liées à la transformation numérique. Ce cadre permettra d’adapter les parcours de formation en considérant la diversité des profils et des parcours des salariés.
Pour atteindre ces objectifs, le groupe de travail a défini un plan d’action en trois volets :
– le volet « déploiement des compétences » pour favoriser la diffusion des outils numériques et l’intégration des compétences numériques dans les parcours de formation ;
– le volet « mutualisation des évolutions professionnelles » pour améliorer les connaissances et l’information sur les évolutions professionnelles liées au numérique ;
– le volet « déploiement des compétences » pour favoriser la diffusion des outils numériques et l’intégration des compétences numériques dans les parcours de formation ; – le volet « mutualisation des évolutions professionnelles » pour améliorer les connaissances et l’information sur les évolutions professionnelles liées au numérique ; Le plan d’action présenté par le groupe de travail est structuré autour de trois axes :
– La mise en place de dispositifs d’accompagnement à la formation et à l’apprentissage pour permettre aux salariés de s’approprier les outils numériques.
– La mise en place d’une démarche d’amélioration continue des pratiques managériales et organisationnelles.
– La mise en place de dispositifs d’accompagnement à la formation et à l’apprentissage pour permettre aux salariés de s’approprier les outils numériques. – La mise en place d’une démarche d’amélioration continue des pratiques managériales et organisationnelles. Le groupe de travail a ainsi identifié plusieurs pistes d’actions :
– Mettre en place des dispositifs d’accompagnement à la formation et à l’apprentissage des salariés par l’intermédiaire de leurs représentants.
– Élaborer une charte de la formation numérique ouverte à tous les acteurs de l’entreprise.
– Encourager le déploiement d’outils numériques facilitant l’utilisation des outils numériques par les salariés.
– Engager une démarche d’amélioration continue des pratiques managériales et organisationnelles pour créer les conditions d’un apprentissage continu de la gestion de l’entreprise.
– Mettre en place des dispositifs d’accompagnement à la formation et à l’apprentissage des salariés par l’intermédiaire de leurs représentants. – Élaborer une charte de la formation numérique ouverte à tous les acteurs de l’entreprise. – Encourager le déploiement d’outils numériques facilitant l’utilisation des outils numériques par les salariés. – Engager une démarche d’amélioration continue des pratiques managériales et organisationnelles pour créer les conditions d’un apprentissage continu de la gestion de l’entreprise. Mettre en place des outils d’aide à l’orientation des jeunes sortant du système scolaire pour favoriser l’accès aux métiers du numérique.
– Mettre en place des dispositifs d’accompagnement à la formation et à l’apprentissage des salariés par l’intermédiaire de leurs représentants. – Élaborer une charte de la formation numérique ouverte à tous les acteurs de l’entreprise.
– Encourager le déploiement d’outils numériques facilitant l’utilisation des outils numériques par les salariés.
– Engager une démarche d’amélioration continue des pratiques managériales et organisationnelles pour créer les conditions d’un apprentissage continu de la gestion de l’entreprise. Mettre en place des outils d’aide à l’orientation des jeunes sortant dusystème scolaire pour favoriser l’accès aux métiers du numérique.
– Mettre en place des dispositifs d’accompagnement à la formation et à l’apprentissage des salariés par l’intermédiaire de leurs représentants.
3. Le digital et les entreprises : un enjeu de société
La loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 pose le principe d’une éducation aux médias et à l’information du public dès le plus jeune âge. Dans ce cadre, les outils numériques doivent être mis au service de la transmission des savoirs par le biais de la découverte de contenus culturels et artistiques.
La mission a souhaité que les entreprises soient associées à cette démarche :
– Mettre en place des partenariats entre les acteurs économiques et les établissements scolaires pour promouvoir l’utilisation des outils numériques dans le cadre d’une offre éducative en ligne.
– Renforcer la sensibilisation des jeunes aux usages numériques et aux risques qu’ils présentent à l’aide des dispositifs de sensibilisation à la protection des données personnelles.
La sécurité au quotidien grâce au numérique
L’essor du numérique est aussi source d’innovation en matière de sécurité.
La mission a notamment été alertée par les nouvelles technologies, qui permettent de développer des outils aux avantages certains, mais qui doivent aussi faire l’objet d’une vigilance particulière.
Les nouveaux services de sécurité et de sûreté numériques, tels que les logiciels d’analyse des risques et de gestion de la sûreté, visent à améliorer la prise en compte des risques et à faciliter le travail des forces de l’ordre, des collectivités ou des entreprises. Mais ces nouveaux outils peuvent aussi faire l’objet d’abus. Ils doivent donc faire l’objet d’une réglementation adaptée, en particulier pour leur utilisation par des acteurs privés.
Les capteurs et les objets connectés sont aujourd’hui omniprésents. Ils permettent de collecter de grandes quantités de données, qui peuvent être utilisées pour améliorer la prévention des risques, mais qui peuvent aussi être exploitées à des fins de vol de données personnelles ou de dégradation des infrastructures publiques. La mission a donc recommandé la mise en place d’une régulation adaptée et d’un échange d’information entre l’État et les industriels pour s’assurer que les capteurs ne soient pas utilisés à des fins de surveillance du public, par exemple en matière de santé.
4. Le digital et lest métiers de la formation
La mission d’évaluation et de contrôle a étudié la question de l’impact du numérique sur la formation professionnelle et le maintien dans l’emploi des salariés. Elle a notamment constaté l’importance des métiers de la formation professionnelle. Ces métiers sont confrontés à un double enjeu : celui de la transformation digitale des entreprises et celui de la transformation des métiers eux-mêmes, à cause notamment du développement d’apprentissage par compétences.
L’accompagnement des entreprises dans leur transformation digitale passe par une meilleure visibilité des métiers de la formation professionnelle, mais aussi par l’adaptation de leurs formations. Une telle évolution est d’autant plus nécessaire que les besoins en compétences ont évolué : la digitalisation implique en effet de nouveaux profils de compétences, comme la maîtrise des logiciels d’intelligence artificielle et de reconnaissance vocale, ou encore les compétences numériques, indispensables pour faciliter le travail collaboratif.
Enfin, le développement d’apprentissage par compétences met en avant la nécessité de disposer de référentiels professionnels permettant de définir des profils de compétences et des qualifications correspondant aux besoins des entreprises.
5. Le digital et le travail à domicile
La digitalisation a également un impact sur les modes d’organisation du travail. En effet, à travers les technologies de l’information et de la communication, elle offre de nouvelles possibilités aux entreprises d’organiser leur activité, qui ont permis de transformer profondément les habitudes de travail des salariés. Ainsi, le travail à domicile s’est progressivement développé.
Dans le secteur privé, la part des salariés exerçant à domicile est passée de 7 % en 1995 à 13 % en 2015.
Dans le secteur public, la part des salariés exerçant à domicile est passée de 4 % en 1997 à 12 % en 2016. Cette augmentation du travail à domicile est liée aux possibilités offertes par la digitalisation : les salariés sont désormais plus autonomes, et peuvent travailler à partir de leur propre domicile, avec une légère réduction de leur temps de transport et de déplacement.
Le travail à domicile est aussi permis par l’évolution des modes de vie : les salariés passent de plus en plus de temps à la maison, et de moins en moins de temps au travail. Ainsi, le temps de travail dans les entreprises a diminué au cours des années 2000 : il est passé de 8 à 7 heures par jour en France, et de 7 à 6 heures par jour en Allemagne.
La crise sanitaire de ces deux dernières années a également favorisé le travail à domicile : de nombreux salariés préfèrent rester chez eux pour ne pas risquer d’être contaminés.
Le travail à domicile est aussi encouragé par les entreprises, qui cherchent à se réduire les coûts associés à la présence des salariés dans les bureaux. En effet, les salariés à domicile sont rémunérés comme des salariés de bureaux, bien que leurs conditions de travail soient différentes. Enfin, on peut supposer que les entreprises profitent de la flexibilité de leurs salariés et de leur facilité à être délocalisées.
Le travail à domicile présente des avantages pour les entreprises : ils permettent une meilleure gestion de l’emploi du temps, une réduction des frais de transport et de logement, une plus grande disponibilité des salariés, et également une économie de 30 % sur les charges sociales.
Malgré ces avantages pour les entreprises, le travail à domicile est peu répandu, notamment à cause d’une culture du travail en collectif. De plus, les travailleurs sont souvent considérés comme des moins que rien par leur hiérarchie.
Conclusion sur le digital et nos méthodes de travail et de formation
Aujourd’hui, on voit que les entreprises doivent s’intéresser de près à la formation des employés. Cette dernière permet de les amener vers des méthodes de travail modernes et souvent plus efficaces. Il est donc nécessaire de former les employés à l’utilisation du digital. Pour cela, on leur apprend à se servir du PC, du smartphone ainsi que d’Internet. Ces outils permettent non seulement d’améliorer la productivité, mais aussi de renforcer la communication entre les collaborateurs.
Le digital est donc un moyen pour les entreprises de se démarquer. Cependant, de nombreuses entreprises sont toujours réticentes à intégrer ces nouvelles technologies dans leur quotidien. Cela est très souvent dû à une culture du travail en collectif. Il est donc important pour les dirigeants et les salariés de prendre conscience que le numérique est indispensable pour le développement des entreprises.
Aujourd’hui, les nouveaux modes de travail et de formation nécessitent de nouvelles méthodes de gestion. La flexibilité d’horaires, la présence permanente sur le lieu de travail, le travail à distance ont en effet un impact important sur le management des salariés. En effet, la confiance et les relations humaines, dont il est démontré qu’elles jouent un rôle important dans le développement et la motivation du personnel, sont fortement impactées par ces nouveaux modes de travail.
Source de l’article : www.instants-web-formation.fr